jeudi 31 janvier 2013

Mise en garde de Téhéran: «Attaquer la Syrie, c'est attaquer l'Iran»

Selon les déclarations d'un haut responsable iranien, une attaque étrangère menée contre le régime syrien équivaudrait à une attaque directe envers l'Iran et ses alliés. Sur place, le conflit continue de tuer, tandis que les alliances politiques internationales verrouillent toute possibilité d'intervention.

En juillet dernier, l'Iran faisait une démonstration de ses forces à travers de nombreux tirs de missiles vers une cible imaginaire, dans le centre du pays. Photo : capture vidéo
Selon l’agence Reuters, un haut responsable iranien, proche du puissant Guide Suprême du pays, a déclaré samedi 26 janvier que toute attaque menée contre la Syrie, alliée de l’Iran, serait considérée comme une attaque contre la République islamiste elle-même.
« La Syrie tient un rôle essentiel dans la région afin de promouvoir des politiques fermes derésistance, a précisé Ali Akbar Velayati, conseiller aux Affaires internationales auprès du Guide Suprême, selon l’agence de presse semi-officielle MehrC’est pour cette raison qu’une attaquecontre la Syrie sera considérée comme une attaque contre l’Iran et ses alliés. »

La communauté internationale toujours inactive

Cette déclaration de l’Iran reste à ce jour la plus engagée et la plus ferme à propos de la situation en Syrie. Le président syrien Bachar al-Assad, proche de l’Iran, lutte contre l’insurrection armée qui s’est dressée contre son régime depuis plus d’un an.
Alors que le conflit aurait déjà fait plus de 60 000 morts, les efforts internationaux pourrésoudre cette crise sont pour l’instant restés sans résultat.
GlobalPost / Adaptation : Antonin Marot pour JOL Press