jeudi 17 mai 2012

L’Iran lance son premier exercice parachutiste de grande envergure en vue d’une action offensive.

IRGSpecailForcesDrill15.4.12 (Copier)Les unités des opérations spéciales de l’armée iranienne et des Gardiens de la Révolution (CGRI) ont débuté, mardi 15 mai, un exercice de deux jours de mise en pratique des tactiques offensives, en parachutant, pour la première fois, depuis les airsdes forces de grande ampleur en profondeur derrière les lignes ennemies. La plupart des exercices de préparation de guerre que l’Iran a menée, jusqu’à présent, se concentrait sur les défenses des sites stratégiques et nucléaires et les façons de repousser des envahisseurs.


Exercices Commandos de l’IRGC

Ces manœuvres jettent la lumière sur ses capacités d’agression. Ayant pour nom de code : Ja’afar Tayyar, elles se sont déroulées dans les montagnes du Khorasan, très escarpé, près de la frontière afghane, de façon à ne pas mettre à découvert les tactiques commandos mises en œuvre.
 
En annonçant cet exercice, Gholam Ali Gholamian, le Commandant-adjoint des opérations des forces terrestres du CGRI, l’a prudemment désigné comme un nouvel exercice de routine, visant à « maintenir le niveau de préparation et à promouvoir les capacités de combat des unités stationnées dans la région ».
 
Les sources militaires de Debkafile dévoilent qu’il n’a rien d’un exercice de routine. Ces unités qui y prennent part n’étaient d’ailleurs pas stationnées dans la région, mais envoyés spécialement par flux constants.
 
 
Les sources occidentales du renseignement observant l’exercice, rapportent que sa nature offensive est évidente. Des transports aériens venant de tout le reste du pays ont largué un grand nombre de parachutistes et d’éléments des forces spéciales ; des chasseurs-bombardiers de l’armée de l’air ont pratiqué le bombardement intensif de petits sites isolés pris pour cibles ; et les hélicoptères se sont employés à des transferts rapides de forces entre différents points et à la couverture aérienne en appui des unités déjà présentes au sol.

Lundi, les dirigeants du Golfe Persique, invités à Riyad par le roi saoudien Abdallah pour un Sommet concernant la menace iranienne, se sont longuement appesanti sur ce sujet ardu et ont conclu que la menace s’était encore exacerbée et que l’Iran disposait encore de plus de surprises en magasin, les concernant, que le simple fait de fermer le Détroit d’Hormuz au trafic pétrolier, dans l’éventualité d’une guerre. Ils se sont aperçus que les forces spéciales étaient en exercices de préparation en Iran dans le but de frapper en profondeur à l’intérieur de leurs pays, y compris et surtout dans leurs régions de production pétrolière.
 
L’exercice sert également dans le cadre du marché permanent des échanges de signes de guerre imminente entre Washington et Téhéran. Mettre sur pied un exercice des forces spéciales pas si loin des bases où l’armée américaine est présente en Afghanistan est destiné à répliquer et à faire pendant aux grandes manœuvres des forces spéciales dirigées par les Etats-Unis, qui se déroulent en Jordanie, à proximité de la frontière avec la Syrie, avec la participation de 17 nations.
 
Les médias iraniens et syriens ont fait grand cas du fait que les manœuvres guerrières menées par les Etats-Unis sont appelées « Lion Impatient 12 », ce qui constitue une insulte à Bachar al Assad, dont le nom en arabe signifie « Le Lion ».

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